Dans un atelier de réparation de véhicules, le compresseur est au cœur des activités. Mais si son utilité est vénérée, le bruit qu’il génère est une peste pour les travailleurs œuvrant à proximité. Dans un nouvel aménagement d’atelier, vous pourrez planifier le type de compresseur, sa localisation et les moyens de prévenir la propagation du bruit.
Le choix du compresseur
Avant d’acheter un nouveau compresseur, il faut d’abord déterminer la capacité requise pour alimenter le réseau des équipements utilisés. Les démarrages du compresseur seront moins fréquents avec un compresseur de bonne capacité et un réseau de distribution bien conçu.
De plus, on tirera un avantage notable en privilégiant l’installation d’un compresseur à vis, un équipement beaucoup moins bruyant et pour lequel on peut récupérer la chaleur pour le chauffage de l’atelier.
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Un compresseur à pistons : 95 dB(A)
Un compresseur à vis : 75 dB(A)
La localisation du compresseur à pistons
Dans l’aménagement du nouvel atelier, la localisation du compresseur est importante. Considéré comme embarrassant sur le plancher, on voit souvent le compresseur niché sur une mezzanine. Erreur ! À cet endroit, le niveau de bruit est amplifié par la réverbération sur les surfaces métalliques et il devient plus difficile d’en contrôler le bruit une fois l’installation complétée. Il est donc préférable de prévoir un local fermé et insonorisé pour le compresseur à pistons.
Les parois insonorisantes
Le local du compresseur à pistons devra être pourvu de parois insonorisantes (murs, plafond et porte) afin de limiter la propagation du bruit. Parmi les structures acceptables à privilégier, voici un exemple tiré du Code national du bâtiment –Canada (A-9.10.3.1, no S15a) offrant d’excellentes capacités d’absorption du bruit :
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Pour contrôler le bruit pouvant se propager par les ouvertures, on doit privilégier :
- un joint d’isolation acoustique à la jonction des murs et du plancher ;
- une porte pleine avec un cadrage en bois massif ou en métal et prévoir un joint acoustique (plinthe réglable) sous la porte ;
- une ouverture avec des chicanes en parois acoustiques pour la libération de la chaleur émise par le compresseur ;
- un joint d’isolation acoustique pour combler les petites ouvertures créées par la tuyauterie, le câblage électrique et le pourtour des boîtes électriques.
À bas le bruit
Le bruit émis par le compresseur est l’une des sources de bruit pouvant contribuer au développement de la surdité professionnelle. Lorsqu’on peut le réduire à la source ou le contrôler par des parois acoustiques, ce sont tous les travailleurs qui bénéficient d’une ambiance sonore améliorée.
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