Pendant la saison hivernale, les conditions routières deviennent plus critiques et exigent une conduite adaptée. Malgré que l’on puisse bien connaître et comprendre les sources de risques, il faut demeurer vigilant et adopter un comportement sécuritaire en tout temps. Une journée de soleil peut suivre une veille de pluie ayant causé des plaques de glace noire, souvent invisibles pour les automobilistes.
Les besoins en essais routiers n’échappent pas à cette règle. Si vous êtes mécanicien automobile, il est évident qu’une bonne partie de votre concentration sera dédiée à l’analyse d’un problème mécanique, à l’écoute d’un bruit anormal ou encore à toute autre observation du comportement du véhicule. N’hésitez donc pas à être accompagné d’un collègue si vous le jugez nécessaire. Certaines règles de base réduisent les risques d’accidents et de blessures. Ajustez votre poste de conduite (rétroviseurs, siège, etc.), attachez votre ceinture de sécurité et surtout assurez- vous que vos facultés ne sont pas affaiblies (médicaments, fatigue, drogues, alcool). Rappelez-vous que beaucoup de collisions arrivent à basse vitesse et près du lieu de départ.
PLANIFIEZ ET COMMUNIQUEZ VOS DÉPLACEMENTS
La durée des essais est variable selon les conditions et les besoins. Assurez-vous de bien communiquer votre trajet à vos collègues. Des trajets prédéfinis permettent de contrôler davantage le risque.
INFORMEZ-VOUS DE LA MÉTÉO
Malgré toutes vos actions préventives, il est parfois plus sage de remettre l’essai routier à un moment où la météo sera plus clémente. Plusieurs outils (site web, applications) sont facilement accessibles pour connaître l’état du réseau routier et la météo des prochaines heures. Habillez-vous en conséquence, pensez à apporter une paire de gants et une tuque.
DÉNEIGEZ ADÉQUATEMENT LE VÉHICULE
Une bonne visibilité est essentielle dans tous les angles, mais il faut aussi considérer les morceaux de glace qui peuvent facilement représenter un risque en s’accumulant sur le véhicule. À cela s’ajoutent la glace et la neige qui obstruent le tuyau d’échappement et peuvent causer une intoxication au monoxyde de carbone. Assurez-vous donc de circuler avec un véhicule entièrement déneigé, des vitres non embuées et des essuie-glaces fonctionnels.
VÉRIFIEZ LES PNEUS, LES FLUIDES ET LA BATTERIE
Au Québec, la présence de pneus d’hiver en bonne condition est obligatoire du 1er décembre au 15 mars. Advenant le cas où le véhicule ne respecte pas cette réglementation, indiquez-le clairement sur votre bon de travail et refusez l’essai routier. Assurez-vous aussi de vérifier les niveaux de lave-glace et d’essence et la charge de la batterie.
SOYEZ TOUJOURS VISIBLE
Ce ne sont pas tous les modèles de véhicule qui possèdent des phares automatiques. Allumez-les afin d’être visible pour les autres, principalement en cas de poudrerie, de brouillard ou de noirceur.
ADAPTEZ VOTRE CONDUITE
L’hiver, les distances de freinage augmentent et les risques de dérapage sont omniprésents. Réduisez votre vitesse et gardez vos distances, évitez les coups saccadés sur les pédales et le volant et n’utilisez pas le régulateur de vitesse. Portez attention aux changements de voie et évitez tout dépassement dangereux.
SOYEZ PRÊTS EN CAS D’INCIDENT
Si vous êtes victime d’un incident, rangez-vous d’abord sur le côté de la route à un endroit sécuritaire et demeurez à l’intérieur de votre véhicule. Si vous êtes seul et qu’il fait froid, évitez tout effort inutile ou exagéré. N'utilisez votre cellulaire qu’en cas d’urgence, une fois le véhicule immobilisé.
SOYEZ PRUDENTS ET PROFESSIONNELS
Vous êtes donc prêts pour un essai routier. N’hésitez pas à conscientiser votre clientèle qu’un véhicule en bonne condition représente moins de risque qu’un véhicule avec un problème mécanique. Adapter sa conduite et ses comportements en fonction des intempéries est également valide tout au long de l’année et en dehors du travail.
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