Vous croyez que les antirouilles dits « écologiques » sont sans danger pour la santé? Détrompez-vous! Tous les antirouilles sont constitués d’huile, un composant dont les brouillards entraînent des effets néfastes pour la peau en plus de rendre les planchers glissants. Plusieurs antirouilles contiennent des solvants nocifs pour la santé. Malheureusement, la plupart des gestionnaires et des applicateurs d’antirouille sous-estiment les dangers associés à la pulvérisation de ces produits. Voici donc la méthode sécuritaire pour travailler avec tous les types d’antirouille.
Utiliser un produit non inflammable
Pour la sécurité incendie, consultez la section 9 de la fiche de données de sécurité du produit et privilégiez un produit dont le point d’éclair est supérieur à 93°C. Un antirouille à l’huile végétale est un bon exemple de produit sécuritaire.
Attention!
Des critères d’aménagement du poste d’antirouille beaucoup plus sévères (ventilation, installations électriques antidéflagrantes, gicleurs, etc.) s’appliquent lorsque le produit est inflammable et ne rencontre pas les conditions du NFPA 33, art. 14.1.1.4.
Poste isolé et ventilé
Le poste de pulvérisation d’antirouille doit être isolé des autres opérations par des murs ou des rideaux à combustibilité limitée approuvés.
Une ventilation suffisante doit évacuer les brouillards directement à l’extérieur.
Chambre fermée et ventilée destinée exclusivement à la pulvérisation d’antirouille
Réduction des brouillards
Le travailleur doit bien maîtriser la technique d’application du produit afin de réduire au plus bas niveau les brouillards générés. Le choix de buses et la pression d’application du produit sont des éléments importants pour la réduction des brouillards. En fait, ce n’est pas la quantité de produit pulvérisé qui importe, mais bien la qualité de l’application. Certains fabricants de produits offrent des formations sur les techniques d’application.
Protection individuelle
Une protection complète de la peau est requise pour éviter les problèmes associés à une peau grasse, les inflammations à la base des poils et la perte de poils ou de cheveux.
Comme il n’est pas possible de disposer d’une ventilation à la source pour l’activité de pulvérisation d’antirouille, le port d’une protection respiratoire est requis lors de la pulvérisation, peu importe le type d’antirouille. La protection respiratoire doit être intégrée dans un programme complet qui permet de voir si le masque a été bien choisi, qu’il est bien entretenu et que les utilisateurs ont reçu la formation pour les utiliser. Il s’agit d’une obligation légale en vertu de l’article 45 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail.
Nettoyer les lieux de travail
Une protection complète de la peau est requise pour éviter les problèmes associés à une peau grasse, les inflammations à la base des poils et la perte de poils ou de cheveux.
Les travaux d’antirouille causent des dépôts d’huile à tout le poste de travail. Il faut nettoyer les planchers régulièrement pour éviter les glissades. Il en va de même pour le pont élévateur qui pourrait être à l’origine d’une chute de véhicule. Pour prévenir l’accumulation de résidus graisseux à haut potentiel d’inflammabilité, un nettoyage général périodique des lieux est requis (murs, équipements et autres surfaces). De plus, le nettoyage des lieux doit être effectué en utilisant des techniques sécuritaires avec une ventilation suffisante et en portant la protection personnelle spécifiée sur la fiche de données de sécurité.
Chaussures antidérapantes et résistantes aux huiles
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